Patrimoine civil

La Place Vauban (anciennement place Charles II) est le cœur historique de la ville de Charleroi, autrefois la place d’Armes de la forteresse fondée en 1666. Vauban était roi d’Espagne et des Pays-Bas lors de cette fondation. Communément appelée Place de la Ville-Haute, elle ne reçut son nom qu’en 1912. Elle est aussi nommée « place des jets d’eau » à la suite de l’installation de fontaines

Cette ancienne caserne fut édifiée en 1887 pour abriter les troupes militaires du 13e régiment de ligne et du 1e régiment de Chasseurs à pied (unité d’infanterie de la force terrestre des forces armées belges).

Le nom de « Trésignies » lui fut donné en mémoire du caporal Léon Trésignies, un héros belge de la Première Guerre mondiale, milicien du 2e régiment de Chasseurs à pied, tué lors d’une contre-offensive de l’armée belge au Pont brûlé à Vilvorde en août 1914. Son régiment sera caserné en ce lieu à partir de 1919.

Elle est située avenue du Général Michel 1/B à 6000 Charleroi.

Situé au pied de la Tour de la rue Massau à Gosselies , c’est une galerie de portraits historiques des seigneurs de Gosselies.

Le cinéma et théâtre Varia, construit de 1910 à 1913, est un vaste édifice de style éclectique teinté d’Art nouveau, situé à Jumet. 

C’est un rare exemple subsistant encore de théâtre cinématographique antérieur à la première guerre mondiale. Ce bâtiment de béton armé paré d’une façade Art nouveau a été conçu par l’architecte liégeois Émile Claes. 

Il a été théâtre et scène de music-hall, on y a applaudi Jacques Brel mais aussi Bourvil.

Il est situé rue Lambillotte n°3 à Jumet.

Sa façade monumentale en pierre calcaire est de style néoclassique. Le hall central percé d’une verrière est entouré de deux longues ailes terminées par des pavillons d’angle.

Face à elle, le pont Baudouin est orné de deux sculptures de Constantin Meunier.

La gare a été totalement rénovée en 2011. Elle occupe une place importante dans le réseau ferroviaire de la région wallonne en étant la quatrième gare la plus fréquentée.

L’ancien hôtel des Postes de Charleroi est un immeuble d’angle construit en 1907 dans un style néo-régional. Situé à l’angle du boulevard Joseph Tirou et de la Place Verte (anciennement place Albert Ier), il fut classé en 1992 et abrite une librairie depuis 1996.

L’hôtel de ville de Charleroi est un vaste bâtiment éclectique mêlant Classicisme et Art déco. Il fut totalement construit par les architectes Joseph André et Jules Cézar et fut inauguré en 1936. L’ensemble forme un vaste quadrilatère comprenant un beffroi d’une hauteur de 70 mètres (il s’agit du plus jeune beffroi wallon et est inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO).

La façade principale est orientée vers la Place Vauban à la Ville-Haute de Charleroi.

L’intérieur de l’Hôtel de Ville est décoré d’une façon somptueuse ; il foisonne de marbres et de cuivres, de boiseries, de sculptures et de tapisseries.

Bâtiment conçu par Joseph André en 1957 et dont la décoration intérieure est particulièrement soignée avec notamment une fresque de René Magritte., il abrite aujourd’hui le musée des Beaux-arts qui conserve environ 3000 pièces comprenant peintures, sculptures, installations, gravures, dessins, photographies et céramiques, mélangeant art ancien, art moderne et art contemporain. Cette collection met principalement en avant les mouvements artistiques qui se développèrent en Belgique, surtout en Wallonie, aux XIXe et XXe siècles : néo-classicisme, orientalisme, réalisme social, postimpressionnisme, expressionnisme, surréalisme, abstraction, etc.

Aujourd’hui, composé d’une salle de concert, le Palais des Beaux-arts propose des manifestations et une programmation diversifiée de pièces de théâtre, de danse et de cirque. Cet établissement propose aussi une diffusion d’œuvres lyriques telles que des comédies musicales ou de l’opéra.

Il est situé Place du Manège 1 à Charleroi.

Il est implanté dans un îlot de la ville-basse cerné par la place Verte au nord, la rue Puissant d’Agimont à l’est, la rue de Charleville au sud, et les rues du Collège et de Marchienne à l’ouest. 

Il a été édifié à la fin du XIXe siècle par l’architecte Edmond Legraive à l’emplacement de l’ancien couvent des Capucins. D’inspiration néo-Renaissance flamande pour les bâtiments extérieurs, il est de style néoclassique pour les façades intérieures de la galerie.