Charleroi

Charleroi Senior Juin 2021

Wifi et réseaux publics : naviguer en eaux troubles à vos risques et périls

Sécurité
Description

En ville, il n’est pas rare de recevoir sur un smartphone, une tablette, un PC portable ou une montre connectée, une notification signalant un réseau Wifi public gratuit disponible. 

Dans le même temps, nous sommes face à une cybercriminalité organisée, très adaptative aux évolutions digitales, qui ne cesse d’exploiter les failles techniques de nos objets connectés ainsi que les faiblesses de nos réseaux et nos faiblesses comportementales.

Compte tenu de l’importance de trafics numériques (volume des utilisateurs, des données), du nombre des points d’accès, de la complexité de leur mise en œuvre et du suivi de leur sécurité, les réseaux/​Wifi publics sont des cibles de choix pour tous les cybercriminels, même en herbe.

Est-ce prudent de profiter des réseaux Wifi publics ? Comment surfer en veillant à sa sécurité ? Les bons conseils de la Direction Prévention et Sécurité de la Ville de Charleroi.

Quels sont les risques majeurs ?

En utilisant des réseaux Wifi et accès publics, nous acceptons de donner l’accès à nos données privées et professionnelles, sur tous les objets connectés. 

En fait, notre anonymat est une gageure dans le cyberespace tant les traces que nous laissons, même à notre insu, sont multiples.

Mais Wifi et accès Internet publics sont devenus incontournables tant dans notre vie professionnelle que privée. Nous devons donc prendre conscience des risques majeurs et appliquer les gestes élémentaires qui peuvent servir de parades (le risque zéro n’existe pas). 

A la différence d’un réseau informatique privé ou d’entreprise, rien ne garantit au consommateur que le Wifi/​réseau public soit sécurisé. Or ce paramétrage et les outils de protection informatique sont les deux piliers sur lesquels reposent la sécurité de la navigation sur Internet, le troisième étant le comportement du consommateur lui-même, en clair, ce qu’il fait sur Internet.

Une des tactiques préférées des pirates, et de beaucoup la plus efficace, est de nous leurrer virtuellement par le phishing (ou hameçonnage, en français). Il s’agit d’obtenir des données confidentielles en usurpant l’identité et/​ou les attributs informatiques (adresse de messagerie, logo, fausse page web, etc.) de notre univers Internet (réseaux sociaux, organismes officiels, banques, sociétés d’achats en ligne, site d’entreprise, etc.).

Plus sophistiqué, car cela demande des moyens techniques, le « Snooping » (fouiner) et le « Sniffing » (renifler), permettent d’intercepter et de pénétrer dans un réseau Wifi et de prendre connaissance, de visualiser toutes nos interactions dans le cyberespace, d’en prendre le contrôle et au passage avoir accès à nos données. 

Ceci avec d’autant plus de facilité que les filtres, les barrières de sécurité, sur les Wifi/​réseaux publics, sont perméables. 

Surfer sur un Wifi/​réseau public, c’est comme naviguer en eaux internationales : à vos risques et périls.

Quelles sont les parades majeures ?

  • S’assurer que les objets connectés sont sécurisés par des applications de protection (antivirus, pare-feu) à jour.
  • Mettre à jour systématiquement et régulièrement le système d’exploitation, tous les programmes et toutes les applications.
  • Désactiver les fonctions de partage de fichiers et de périphériques sur les objets connectés.
  • Tenir compte de, et ne pas outrepasser l’analyse faite par l’application de protection qui indique le niveau de sécurité du site web sur lequel vous allez vous connecter.
  • Vérifier la conformité des caractéristiques informatiques des sites web (réseaux sociaux, banques en ligne, etc.) qui vous sont proposés par rapport à votre univers Internet habituel.
  • Vérifier la présence du « https » (HyperText Transfer Protocol Secure) dans l’adresse du site web et de la messagerie que vous utilisez. Cette version sécurisée du protocole vous indique que vos données échangées seront chiffrées et confirme l’identité du site web sur lequel s’effectue la connexion. Sur votre navigateur, vous pouvez ajouter une extension qui permettra l’accès uniquement aux sites https (ex : « https everywhere ») et ainsi éviter les sites http.
  • Utiliser un VPN (Virtual Private Network) qui établit un tunnel sécurisé de communication sur une connexion non ou moins sécurisée comme le Wifi/​réseau public. On ajoute ainsi une couche de sécurité qui assure la confidentialité des échanges notamment en chiffrant les données et en masquant l’identité (adresse IP) des utilisateurs. Il en existe des versions gratuites et des versions payantes (à l’instar des applications de protection).
  • Limiter son temps de « navigation publique » au minimum nécessaire. Désactivez les fonctions Wifi et Bluetooth en dehors de son utilisation.
  • Ne jamais partager des informations sensibles ou privées (données bancaires, données médicales, identifiants, mots de passe, etc.). 
  • Préférez utiliser le réseau de l’opérateur de téléphonie mobile (le data, par la 3G ou la 4G).
  • Limiter le nombre d’objets connectés sur le Wifi/​réseau public.

Source : Arduino ZAGO Spécialiste en gestion des risques informationnels et systèmes d’information

© SecuNews https://​www​.secunews​.be

Réouverture des terrasses — Fête du bruit

Appels masqués ou inconnus : comment y mettre fin ?

Société
Description

Certains appels téléphoniques peuvent nous plonger dans le doute, surtout lorsque nous n’avons aucune idée de l’identité de notre correspondant. Harcèlement ? Erreur ? Les appels intempestifs peuvent véritablement devenir un calvaire pour celui qui en est victime.

A travers une série de conseils, la Direction Prévention et Sécurité, via son Service Prévention des Délits, vous propose des mesures simples pour éviter de vivre cette expérience et, le cas échéant, pour y réagir efficacement. Numéros cachés et appels intempestifs

La réception d’un appel provenant d’un numéro masqué peut bien entendu se justifier par la profession de l’émetteur, une personne désireuse de ne pas diffuser ses coordonnées ou encore quelqu’un qui a tout simplement oublié de désactiver cette fonctionnalité pour sa ligne fixe ou mobile.

Cependant, lorsque ces appels deviennent trop fréquents et dérangeants, il existe deux solutions efficaces pour y mettre un terme : 

  • Activez l’ACR (anonymous call rejection ou refus des appels anonymes) de votre GSM ou de votre téléphone fixe. Dans ce dernier cas, cette opération se fera via les services de votre fournisseur, le plus généralement via un de leurs numéros gratuits ; 
  • Bien souvent, les appels masqués peuvent provenir de call-centers à des fins commerciales. Ces appels automatisés se poursuivront alors jusqu’à ce que quelqu’un y réponde. Pour éviter ces appels commerciaux, il suffit de s’inscrire sur « https://​www​.ne​-​m​-appelez​-plus​.be ». Une fois vos coordonnées téléphoniques (fixe et/​ou mobile) communiquées, les sociétés et organisations ne pourront plus vous contacter dans le cadre d’actions de marketing direct. Ce service est renouvelable tous les deux ans. 

Appels et SMS provenant de numéros inconnus

Lorsque les appels intempestifs ou dérangeants (coupure après réponse, bruits, silence, etc.) proviennent d’un numéro inconnu et visible, différents scénarios sont envisageables. Il peut s’agir d’appels commerciaux, d’appels payants frauduleux (surtaxés, souvent avec l’indicatif d’un pays étranger) voire d’un appel malveillant (harcèlement, insultes, etc.). Plusieurs mesures sont possibles : 

  • Bloquez, via votre GSM ou via le service lié à votre ligne fixe, le numéro inconnu : tout appel entrant qui proviendra de celui-ci sera automatiquement rejeté ; 
  • Interdisez les sociétés/​organisations à vous contacter lors d’actions commerciales (voir ci-dessus : « https://​www​.ne​-​m​-appelez​-plus​.be ») ;
  • Changez de numéro de téléphone fixe/​mobile via votre fournisseur ; 
  • Essayez d’identifier l’appelant via les moteurs de recherche (1307, etc.) ou via certaines applications telles que Whatsapp, Snapchat, etc. Il suffit bien souvent de mémoriser le numéro inconnu dans votre liste de contact et de permettre à ces applications de rechercher les contacts de votre appareil. Si le titulaire du numéro inconnu dispose également d’un compte associé à ces applications populaires, vous aurez éventuellement la possibilité de consulter son profil public (photo, nom, etc.), de l’identifier, et, le cas échéant, de le bloquer.Victime de menaces ou harcèlement : quelles démarches ?

Si les appels intempestifs proviennent d’un particulier, et que vous avez décidé de ne pas rejeter tous les appels masqués entrants, il vous est possible d’introduire une plainte auprès du service de médiation pour les télécommunications : http://​www​.ombudsmantelecom​.be/​f​r​/​c​o​m​m​e​n​t​-​i​n​t​r​o​d​u​i​r​e​-​u​n​e​-​p​l​a​i​n​t​e​.​h​t​m​l​?​I​DC=18.

Enfin, déposez également une plainte à la police.

Source :

Sébastien Dormaels Master en criminologie

© SecuNews

https://​www​.secunews​.be

Une vigilance accrue de la Wallonie pour les broyeurs à métaux : des mesures claires qui rassurent

Société
Description

De nombreux habitants de la ville de Charleroi sont directement impactés dans leur vie quotidienne par l’exploitation de broyeurs à métaux, une activité qui relève de l’économie circulaire mais qui est souvent synonyme de pollution atmosphérique. La Ville de Charleroi reste très attentive à cette problématique et l’échevin de la Transition écologique, accompagné d’un agent communal, était présent à l’importante réunion qui s’est tenue lundi en présence de la Ministre wallonne de l’Environnement Céline Tellier, en compagnie des autres échevins et bourgmestres concernés par la problématique.

Xavier Desgain se réjouit des annonces importantes qui ont été faites à l’issue de cette réunion.

L’échevin pointe plus particulièrement l’annonce de la mise sur pied d’un biomonitoring spécifique aux riverains de ces broyeurs à métaux, Xavier Desgain ayant en effet insisté à plusieurs reprises depuis sa prise de mandat pour que ce biomonitoring spécifique voie le jour. Il permettra de mesurer de façon très fine l’impact sur la santé des riverains de ces installations mais aussi de mesurer celui des normes particulièrement strictes (les plus strictes d’Europe, rappelle d’ailleurs la Ministre) qui ont été décidées par la Wallonie.

Dans un souci de vigilance accrue, Xavier Desgain a également demandé un suivi plus strict par la région des conditions de permis de l’entreprise Keyser à Courcelles dont l’implantation borde les frontières du territoire carolo.

La Ville de Charleroi reste aussi attentive au suivi du broyeur de Marchienne Derichebourg et se félicite d’apprendre que les nouveaux filtres plus puissants commandés par l’entreprise seront installés en novembre, ce qui devrait augurer d’une chute de la pollution de ce site. Elle n’oublie pas non plus de surveiller les installations de Comet Sambre, à Châtelet.

La réunion aura aussi permis de prendre des mesures visant à renforcer le contrôle des cours d’eaux en lien avec les rejets des broyeurs et à offrir un soutien en terme de communication et de vulgarisation de l’information, tant il est vrai que les matières liées à cette problématique, sont particulièrement complexes.

Enfin, la dernière bonne nouvelle dont se félicite l’échevin concerne le nouveau site SANISOL qui, sur base de leur analyse de sol, aide les citoyens et les communes à trouver les informations et les conseils utiles pour cultiver leurs fruits et légumes en toute sécurité.

La fermeté et la détermination affichées par la Ministre, qui a rappelé qu’il n’y aura pas d’impunité pour les broyeurs à métaux qui ne respectent pas les règles, sont aussi de nature à rassurer tous les riverains.